Bye bye les peluches pour enfants Hello Kitty

Si les publicités pour enfants nous martèlent avec leurs spots de pub à longueur de journée, la réalité économique pour certaines entités, est bien différente. L’entreprise Jemini qui conçoit et distribue  en France les peluches de différentes marques dont Hello Kitty, Dora, Barbapapa, Spiderman ou encore Lapins crétins, a déposé le bilan en décembre.

Après un enchaînement de situations de mal en pire, cette société située dans la Sarthe, voit son PDG démissionné en octobre dernier après que la crise ait touché de plein fouet quasiment tous les produits de consommation, dont les produits pour enfants. Dans son modèle économique sans usine, où tout est fabriqué par des usines prestataires basées en Chine, la structure française abritait un effectif de 60 personnes qui s’occupaient de créer les modèles des peluches et de négocier les licences. Ainsi qu’un show-room situé à Paris. Tout ce personnel doit évidemment être reclassé.

Noël n’a donc pas été rose pour tout le monde, car les statistiques 2012 indiquaient un repli conséquent des ventes de l’ordre de 20 %. Le chiffre d’affaires de l’entreprise a même chuté drastiquement de plus de 30 % par rapport à l’année précédente. Alors que le groupe investissait pour racheter des entreprises et rentrer en bourse, ses finances ont vite fondu comme neige au soleil, creusant un déficit de plus de 10 millions d’euros.

Les 800 références inscrites au catalogue du groupe vont devoir trouver un repreneur. Pour payer sa dette, le juge du tribunal de commerce de Paris a placé en janvier 2013 la société Jemini en redressement judiciaire pour les six prochains mois de l’année.

Encore un coup dur pour une entreprise française que la crise n’épargne pas, bien qu’elle soit implantée dans un secteur qu’on aurait pu croire protégé des grands séismes économiques de cette crise mondiale sans précédent.

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3 Commentaires to “Bye bye les peluches pour enfants Hello Kitty”

  1. Berne dit :

    C’est franchement dommage qu’une entreprise comme celle-ci ferme. Peut-être que la direction a fait de mauvais choix stratégique, mais dans un cas général, en France, c’est difficile de perdurer comme PME.

  2. Marie-anais dit :

    On dit au revoir au fabriquant pas aux peluches, car elles inondent toujours nos commerces !!!

  3. Marie-amelie dit :

    Merci le gouvernement qui ne soutient pas les entreprises en France

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